École et politiques linguistiques : pour une gestion de la diversité linguistique /
Jean-Claude Beacco.
- 1e éd.
- Paris : Les éditions Didier, 2016.
- 216 p. : tabl., couv. ill. en coul. ; 22 cm.
- Langues et didactique 1963-1871 .
Comprend des références bibliographiques (pages 204-211).
Avant-propos CHAPITRE 1 : Les langues, enjeux de pouvoir 1.1. La politique linguistique, domaine de la sociolinguistique 1.2. Des définitions classiques de la politique linguistique 1.2.1. Corpus et statut -- 1.2.2. L’État et les experts 1.3. La politique linguistique comme politique 1.3.1. L’action sur le corpus est aussi action sur le statut -- 1.3.2. La primauté du politique 1.4. De nouvelles définitions de la politique linguistique 1.5. La politique linguistique comme analyse des politiques linguistiques 1.5.1. Perspectives historiques et typologiques -- 1.5.2. Méthodologies pour l’analyse des politiques linguistiques CHAPITRE 2 : Principes pour les politiques linguistiques : besoins langagiers et représentations sociales 2.1. Des besoins langagiers individuels aux besoins langagiers collectifs/nationaux en langues 2.1.1. Les besoins langagiers individuels -- 2.1.2. Les besoins langagiers collectifs 2.2. Représentations sociales des langues et de leur enseignement/apprentissage 2.2.1. La notion de représentation sociale -- 2.2.2. Les représentations sociales des langues -- 2.2.3. Les représentations sociales de l’apprentissage des langues
CHAPITRE 3 : Principes pour les politiques linguistiques : l’unification 3.1. Idéologies et représentations sociales 3.2. L’idéologie de l’inégalité des langues 3.3. L’idéologie de la nation 3.3.1. La contradiction de l’État-nation -- 3.3.2. La création des langues nationales 3.4. L’idéologie de l’économie CHAPITRE 4 : Un autre principe pour les politiques linguistiques : la diversité 4.1. Le locuteur comme pluriel 4.1.1. La compétence plurilingue -- 4.1.2. Le répertoire de langues (ou répertoire plurilingue) individuel 4.2. Les sociétés et la diversité linguistique 4.3. L’éducation plurilingue pour la cohésion sociale 4.3.1. La tolérance et la bienveillance langagières -- 4.3.2. L’éducation interculturelle, avers de l’éducation plurilingue CHAPITRE 5 : Les enjeux des politiques linguistiques et des politiques linguistiques éducatives 5.1. Un enjeu politique majeur : gérer les revendications linguistiques 5.2. Le degré de légitimité des langues 5.2.1. Langue officielle/nationale -- 5.2.2. Les langues de statut juridique moindre -- 5.2.3. Les langues de statut juridique
5.3. Les facteurs déclencheurs des revendications relatives aux langues : le « différentiel de légitimité » 5.4. Les équilibres politico-linguistiques 5.4.1. Les avancées politiques de l’idée de diversité linguistique -- 5.4.2. La Charte européenne des langues régionales ou minoritaires : un espace de négociation -- 5.4.3. L’exemple de la légitimation des langues régionales en France -- 5.4.4. La diversité des formes de légitimation des langues par les systèmes éducatifs CHAPITRE 6 : Les acteurs sociaux des politiques linguistiques 6.1. Les choix linguistiques des familles 6.2. Les associations et les groupes 6.2.1. Les associations culturelles -- 6.2.2. Les groupes mobilisés pour la reconnaissance des langues
6.3. Les entreprises 6.4. L’État et les politiques publiques CHAPITRE 7 : Les acteurs internationaux des politiques linguistiques éducatives 7.1. Les États comme acteurs internationaux des politiques linguistiques : la « diffusion » des langues 7.1.1. Les modalités de diffusion/promotion des langues -- 7.1.2. Les dispositifs de diffusion 7.2. Les organisations internationales et intergouvernementales et les langues 7.3. Un acteur intergouvernemental majeur pour l’éducation plurilingue : le Conseil de l’Europe 7.3.1. De l’enseignement communicatif au plurilinguisme -- 7.3.2. Le Cadre européen de référence pour les langues (CECR) et l’après-CECR CHAPITRE 8 : Le système éducatif, instrument des politiques linguistiques 8.1. L’enseignement des langues : une problématique politique 8.2. La légitimation des langues par l’enseignement et le principe de distinction 8.3. La légitimation des langues par leur « enseignabilité » 8.4. Les formations en langues : entre politique et didactique 8.5. Les composantes des programmes d’enseignement 8.6. Les interfaces des programmes avec les politiques éducatives 8.7. Les interfaces politiques-didactiques dans l’élaboration des programmes d’enseignement CHAPITRE 9 : Des instruments pour la diversification de l’enseignement des langues étrangères 9.1. Les obstacles à la diversification des enseignements des langues étrangères 9.1.1. Les idées reçues sur l’apprentissage des langues -- 9.1.2. Les obstacles administratifs 9.2. Des instruments pour la diversification des contenus d’enseignement 9.2.1. Le Cadre européen commun de référence pour les langues -- 9.2.1.1. La fonction du CECR -- 9.2.1.2. Les usages biaisés du CECR -- 9.2.2. Les Descriptions de niveaux de référence du CECR pour les langues nationales et régionales (DNR) -- 9.2.2.1. Pourquoi des DNR ? -- 9.2.2.2. Les Niveaux de référence pour le français
CHAPITRE 10 : Des formes de la diversification de l’enseignement des langues étrangères 10.1. Un instrument pour la diversification : le scénario curriculaire 10.2. Quelques formes de diversification curriculaire pour l’enseignement des langues 10.3. Exemples de scénarios curriculaires 10.4. Des transversalités pour la diversité 10.5. Vers des programmes intégrés CHAPITRE 11 : La question de « l’intégration linguistique » des personnes migrantes adultes 11.1. Les formations en langue pour les personnes migrantes : appui ou entrave ? 11.2. Différentes conceptions de l’intégration linguistique 11.3. La diversification des formations : vers le sur-mesure 11.4. Évaluation et tests 11.5. Les langues maternelles des migrants CHAPITRE 12 : L’Internationalisation de l’enseignement supérieur et les langues 12.1. Les universités comme acteurs des politiques linguistiques 12.2. Les formations en langue destinées aux étudiants 12.2.1. Les étudiants spécialistes en langues -- 12.2.2. Les étudiants des disciplines autres 12.3. Les enseignements universitaires en langue étrangère : des choix pédagogiques, scientifiques ou économiques ? 12.3.1. Les langues et la communication scientifique -- 12.3.2. Les langues et la production des connaissances -- 12.3.3. De politique en économique : l’enseignement des disciplines en anglais et le marché des formations supérieures (En guise de) conclusion Références bibliographiques
« Les politiques linguistiques ont comme enjeu le statut des langues, leur légitimation et leur transmission. Acteurs sociaux et institutionnels sont impliqués dans ces débats et ces combats et sont amenés, au bout du compte, à rechercher des équilibres acceptables dans un cadre démocratique. Quelles structures élaborées dans le cadre de l'ingénierie des formations en langues peuvent médier entre des attentes contradictoires : celle relative à l'efficacité communicative (qui tend à l'unité pour "faire société") et celles relatives à la construction de ses propres appartenances (qui tend à la construction d'un répertoire de langues diversifié) ? L'École est l'un de ces espaces où la diversification des enseignements des langues est techniquement possible et qui peut préparer les apprenants à une manière sereine d'être aux langues. » (4e de couverture)
9782278087358 (br) 2278087355 (br)
1963-1871
Language et langues--Étude et enseignement. Politique linguistique. Multilinguisme.