Le lendemain n'est pas sans amour : contes et récits / Andrée Maillet.
Par : Maillet, Andrée [autrice].
Éditeur : Montréal, QC : Bibliothèque québécoise, 2021Description :177 p. : couv. ill. en coul. ; 18 cm.ISBN : 9782894064498 (br).Genre/Forme :Littérature canadienne de langue française -- 20e siècle.Ressources en ligne : Site de l'éditeur. Andrée Maillet (1921-1995) a occupé une place particulière dans les lettres québécoises. Fille d’un patron de presse (Le Petit Journal et Photo Journal), elle est l’auteure de neuf livres (romans et nouvelles) qui ont marqué leur temps, de quelques œuvres de poésie ainsi que d’ouvrages pour la jeunesse. Elle a aussi été une figure majeure à la tête de l’Amérique française de 1951 à 1963. Ses ouvrages les plus connus sont Profil de l’orignal (1952), Les Montréalais (1962), Les remparts de Québec (1964) et Lettres au surhomme (1976).Résumé : « Pionnière de la modernité littéraire québécoise, Andrée Maillet poursuit dans le recueil de nouvelles Le lendemain n’est pas sans amour une recherche formelle initiée par la parution de son premier roman Profil de l’orignal en 1952, encensé pour son style fantaisiste près de l’écriture automatique. Féministe de l’avant-garde et libre penseuse, elle met en scène des femmes assumées, parfois subversives, qui tentent de faire leur place dans une société en pleine mutation. Les rapports de classes, les mécanismes du sentiment amoureux, le changement de mentalité des femmes par rapport à leur condition familiale sont autant de thèmes abordés dans ce recueil surprenant par son oscillation entre le réalisme et le fantastique le plus étrange. Considéré comme l’un des premiers contes fantastiques écrits par une femme au Québec, le texte liminaire « Les Doigts extravagants » révèle dès l’ouverture toute l’intelligence et la perspicacité de la plume de Maillet. En plein centre de New York, une jeune femme reçoit d’un inconnu un manteau dans lequel se trouvent les cinq doigts coupés d’un homme. Ce sont des doigts diaboliques qui lui proposent un pacte : écrire des textes qu’elle ne désire pas, mais qui la rendront riche et célèbre. Lorsqu’elle songe parfois à s’en débarrasser, elle sent les doigts encerclés sa gorge… S’agirait-il ici de la symbolisation du rapport d’étrangeté entre l’artiste et son œuvre ou encore un sentiment de claustration dans un monde littéraire dominé par les hommes ? » (Description de l'éditeur)Type de document | Site actuel | Collection | Cote | Numéro de copie | Statut | Date d'échéance | Code à barres |
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Livres | CR Julien-Couture RC (Learning) General Stacks | Fiction | LEC MAI 2 (Parcourir l'étagère) | 1 | Disponible | A030847 |
Edition originale : Beauchemin, 1963.
Bibliogr. p. 177-[178]. Chronol.
Andrée Maillet (1921-1995) a occupé une place particulière dans les lettres québécoises. Fille d’un patron de presse (Le Petit Journal et Photo Journal), elle est l’auteure de neuf livres (romans et nouvelles) qui ont marqué leur temps, de quelques œuvres de poésie ainsi que d’ouvrages pour la jeunesse. Elle a aussi été une figure majeure à la tête de l’Amérique française de 1951 à 1963. Ses ouvrages les plus connus sont Profil de l’orignal (1952), Les Montréalais (1962), Les remparts de Québec (1964) et Lettres au surhomme (1976).
« Pionnière de la modernité littéraire québécoise, Andrée Maillet poursuit dans le recueil de nouvelles Le lendemain n’est pas sans amour une recherche formelle initiée par la parution de son premier roman Profil de l’orignal en 1952, encensé pour son style fantaisiste près de l’écriture automatique. Féministe de l’avant-garde et libre penseuse, elle met en scène des femmes assumées, parfois subversives, qui tentent de faire leur place dans une société en pleine mutation. Les rapports de classes, les mécanismes du sentiment amoureux, le changement de mentalité des femmes par rapport à leur condition familiale sont autant de thèmes abordés dans ce recueil surprenant par son oscillation entre le réalisme et le fantastique le plus étrange. Considéré comme l’un des premiers contes fantastiques écrits par une femme au Québec, le texte liminaire « Les Doigts extravagants » révèle dès l’ouverture toute l’intelligence et la perspicacité de la plume de Maillet. En plein centre de New York, une jeune femme reçoit d’un inconnu un manteau dans lequel se trouvent les cinq doigts coupés d’un homme. Ce sont des doigts diaboliques qui lui proposent un pacte : écrire des textes qu’elle ne désire pas, mais qui la rendront riche et célèbre. Lorsqu’elle songe parfois à s’en débarrasser, elle sent les doigts encerclés sa gorge… S’agirait-il ici de la symbolisation du rapport d’étrangeté entre l’artiste et son œuvre ou encore un sentiment de claustration dans un monde littéraire dominé par les hommes ? » (Description de l'éditeur)
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