Comprend des références bibliographiques.

Introduction / Isabelle Perreault (Université d'Ottawa) et Marie-Claude Thifault (Université d'Ottawa)

Chapitre 1

Archives mineures et sociologie narrative / Jean-François Laé (Université Paris VIII)

Chapitre 2

Pour une improbable méthode. Et si par hasard on se retrouvait dans des cartons : histoire familiale orale, archives et autres écrits / Robert Bastien (Université de Montréal)

Chapitre 3

Les dérives épistémologiques d'une criminologue péruvienne au Congo /
Maritza Felices-Luna (Université d'Ottawa)

Chapitre 4

Convergences et diversité. Une interprétation collective des pratiques et usages du témoignage par des communautés sexuelles / Maria Nengeh Mensah et le groupe

Cultures du témoignage (Université du Québec à Montréal)

Chapitre 5

Quand les sources traditionnelles ne répondent pas... De quelques stratégies pour brosser un portrait sociohistorique de la déshospitalisation en santé mentale dans le Nord ontarien (1950-2010) / Marie LeBel (Université de Hearst) et Frédérique Dallaire-Blais (Université de Sudbury)

Travailler "la matière-émotion". Une approche microhistorienne / Marie-Claude Thifault (Université d'Ottawa)

Chapitre 7

Peut-on prendre les récits de malades au pied de la lettre? L'exemple des courriers de patients adressés au Dr Tissot / Alexandre Klein (Université d'Ottawa)

Chapitre 8

L'Histoire en délires. Usages des écrits délirants dans la pratique historienne / Laurence Guignard (Université de Lorraine) et Hervé Guillemain (Université de Maine)

Chapitre 9

Faire parler la mort volontaire. Enjeux épistémologique, méthodologique et éthique / Patrice Corriveau (Université d'Ottawa), Annie Lyonnais (Université du Québec à Montréal), Jean-François Cauchie (Université d'Ottawa) et Isabelle Perreault (Université d'Ottawa)

Conclusion - Ce qui reste. Usages des archives / Philippe Artières (Centre national de la recherche scientifique/École des hautes études en sciences sociales)

« Que dire et quoi écrire sur des personnes qui laissent peu de traces ou qui, losqu'elles en laissent, les inscrivent souvent en marge des normes ? Quand et comment faut-il mettre en narration "scientifique" des discours singuliers se rapportant à des individus qui, eux-mêmes, "échappent" à la fois aux systèmes et aux récits dominants ? Comment analyser avec acuité et fidélité les témoignages des travailleurs du sexe, des personnes vivant avec le VIH/sida ou faisant partie des minorités sexuelles et de genre, et cela, sans modifier leurs propos ni trahir les pensées qu'ils ont consenti à dévoiler ? Comment retracer l'itinéraire de patients dans un contexte de déshospitalisation psychiatrique alors que les archives semblent introuvables ? Comment rendre compte avec justesse de la parole délirante de ceux qu'on a coutume d'appeler les "fous" ? Comment faire parler les "derniers" témoignages des suicidés ? Voilà quelques-unes des questions auxquelles se heurtent fréquemment les spécialistes des sciences humaines et sociales. Afin de trouver des pistes de réponses, des professeurs et des checheurs en histoire, en sociologie, en criminologie, en travail social et en santé s'appuient sur des approches méthodologiques variées, tout en abordant les questions d'éthique et l'importance des affects dans leur travail/pratique professionnelle. » (4e de couverture)