Également disponible en format numérique.

Comprend des références bibliographiques et un index.

AVANT-PROPOS / Yves Frenette

INTRODUCTION / Yves Frenette

CHAPITRE PREMIER

Les années pionnières (1910-1927) / Michel Bock et Serge Dupuis

La fondation de l'AFCEO
Les antécédents d’un affrontement Le congrès de 1910 L’adoption de Règlement 17

Une campagne de désobéissance, 1912-1918 La résistance à Ottawa La résistance ailleurs dans la province

À la recherche d’appuis Le Québec et le Vatican De l’affrontement à la persuasion

Conclusion

CHAPITRE II

La vigilance « exercée avec constance » (1927-1944) / Gratien Allaire

Le contexte socioéconomique et institutionnel

Une association canadienne-française « Fille soumise à l’Église » Une gouvernance hiérarchique Collecte et dons

Une grande cause: l'école bilingue La circulaire 46 La formation de maîtres compétents Le congrès de 1928 L’insatisfaction de l’ACFEO Le congrès de 1934 Le congrès de 1938 La conquête de l’espace scolaire catholique et bilingue franco-ontarien Les « jumelles » Dionne Les sourds-muets L’épineuse question du financement scolaire L’enseignement agricole

L’enseignement, la colonisation et la crise

L’ACFEO dans le Canada français L’Ordre de Jacques-Cartier Les sociétés Saint-Jean-Baptiste Le deuxième congrès de la langue française du Canada (1937) et le Comité permanant de la survivance française en Amérique

Conclusion

CHAPITRE III

Garder le cap dans une société en transformation (1944-1969) / Marcel Martel

Se réorganiser pour mieux agir Franco-Ontariens ou Canadiens français? Gouvernance

Le financement, nerf de la guerre

Deux grands dossiers de consolidation L’éducation secondaire : une victoire après une longue attente Exode rural et immigration

Agir au nom des Franco-Ontariens Bilinguisme et services en français Des médias de langue française

Conclusion

CHAPITRE IV

Une association nouvelle pour une ère nouvelle (1969-1982) / Michel Bock

Le « moment » 1969 en Ontario français Le démantèlement du projet canadien-français Le congrès de 1969 Animation et participation

De la participation à la contestation Le service d’animation remis en cause « Dialoguer harmonieusement » ou « prendre les armes »? Le congrès de 1978

Quel Canada pour les Franco-Ontariens? Le problème économique De la question scolaire au bilinguisme officiel La crise constitutionnelle

Conclusion

CHAPITRE V

De nouveaux gains, de nouveaux défis (1982-1992) / Michel Bock

Les années 1980 : un nouveau départ Crise de représentativité et réforme structurelle La loi 8

L’éducation Langue et religion : le défi de la gestion scolaire Le dossier postsecondaire

Débats constitutionnels et identitaires L’accord du lac Meech L’accord de Charlottetown De « nouvelles réalités »

Conclusion

CHAPITRE VI

De l’ACFO à l’AFO (1992-2006) / Anne Gilbert et Mariève Forest

L’ACFO confiante, puis contestée (1992-1998) Le déménagement à Toronto La Coalition pour le développement et l’épanouissement de la communauté franco-ontarienne La reconceptualisation de l’ACFO Le plan d’affaires

L’ACFO écartée (1998-2003) Le Forum communautaire La DECCO et le plan stratégique communautaire Les ACFO régionales en déroute Interventions et positionnements

L’ACFO paralysée, puis dissoute (2003-2006) Le repositionnement stratégique Du comité d’appui à l’ACFO au comité de mise en œuvre d’un nouvel organisme de représentation politique pour les francophones de l’Ontario L’assemblée constituante de l’AFO

CONCLUSION / Michel Bock

ANNEXE Présidents de l'ACFEO - ACFO

BIBLIOGRAPHIE

INDEX

« L’Association canadienne-française de l’Ontario (ACFO) a été le principal porte-parole politique de la collectivité franco-ontarienne au XXe siècle. Cette analyse historique va de la fondation de L’Association canadienne-française d’éducation d’Ontario (ACFEO) en 1910 jusqu’à sa disparition et son absorption par l’Assemblé de la francophonie de l’Ontario en 2006. De 1910 à 1927, l’Association joue un rôle déterminant dans la crise du Règlement 17, qui interdit l’enseignement en français dans les écoles de la province. De 1927 à 1969, elle contribue activement à l’avancement de la cause des écoles françaises (ou « bilingues ») de l’Ontario. Entre 1969 et 1982, L’Association, devenue l’« ACFO », travaille au développement institutionnel global de la collectivité franco-ontarienne, tout en essuyant des critiques, voire des dénonciations formulées par plusieurs groupes de militants animés par les idéologies contre-culturelles et participative alors en vogue.

Entre 1982 et 1992, l’ACFO se redéfinit pour s’adapter à la transformation de l’espace politique de l’Ontario français, ainsi qu’à la fragmentation de son champ idéologique sous l’impulsion de plus en plus irrépressible des régionalismes identitaires et de l’arrivée de groupes ethnoculturelles issues de l’immigration francophone. Les années 1992-2006 sont les dernières de l’Association, qui ne peut se relever de la crise de légitimité qui la mine depuis la fin des années 1970. Une fenêtre privilégiée sur les efforts de construction identitaire et politique de l’Ontario français au XXe siècle » (4e de couverture)