La chasse-galerie / Honoré Beaugrand ; textes explicatifs et appareil pédagogique établis par Luc Bouvier.
Par : Beaugrand, Honoré.
Collaborateur(s) : Bouvier, Luc.
Collection : Grands textes de la littérature québécoise ; 3. Éditeur : Anjou, QC : Les éditions CEC, 1996Description :160 p. : ill., fac. sim. ; 17 cm.ISBN : 2761713745 (br.).Sujet(s) : Beaugrand, Honoré, 1848-1906 -- Critique et interprétation | Contes -- Québec (Province) -- Explication de texte -- Problèmes et exercicesClassification CDD :398.27 Ressources en ligne : Vérifier à la Bibliothèque publique d'Ottawa.Type de document | Site actuel | Collection | Cote | Numéro de copie | Statut | Date d'échéance | Code à barres |
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Livres | CR Julien-Couture RC (Learning) General Stacks | Fiction | LEC BEA 2-3 (Parcourir l'étagère) | 1 | Disponible | A026501 |
"Les textes de La Chasse-galerie sont conformes à l'édition originale publiée en 1900. Nous n'en avons corrigé que quelques erreurs typographiques". - P. [2]
Éd. originale, Montréal : Beauchemin, 1900
Bibliogr.: p. 159-160
TABLE DES MATIÈRES
L'avis d'un connaisseur
Présentation
Attention à...
En bref
La Chasse-galerie d'Honoré Beaugrand La chasse-galerie Le loup-garou La bête à grand'queue Macloune Le père Louison Le fantôme de l'avare
Exercices
Analyses, dissertations, essais
Tableau synoptique 1848-1906
Les moments importants de sa vie
L'écriture de La Chasse-galerie La structure narrative L'énonciation Les rituels du contage L'écriture du conte Les thèmes fantastiques L'écriture fantastique
La vie au Québec au milieu du XIXe siècle Le territoire et la population L'église Les veillées, la boisson et le tabac La vie de chantier Les moeurs électorales
Quelques jugements
« Il y a au moins deux bonnes raisons de lire La Chasse-galerie. D'abord, l'auteur. De tous les écrivains et intellectuels qui évoluaient dans le Montréal de la fin du dix-neuvième siècle, Honoré Beaugrand, journaliste, romancier, chroniqueur, homme cultivé, est certainement l'un des plus fascinants et des plus « modernes », ce qui explique peut-être que son nom ait été si longtemps oublié. Sa vie, sa carrière, ses idées, sa passion pour l'art, son ouverture d'esprit, tout éloigne l'auteur de Jeanne la fileuse, le fondateur de La Patrie, l'ami des poètes de l'École littéraire de Montréal, de ces figures pieuses et empesées auxquelles on nous a appris à identifier la littérature québécoise de cette période. Chez Beaugrand, l'écriture et la pensée, sans être d'une grande originalité, ont au moins cette vertu : elles ne pontifient pas, elles ne se prennent pas au sérieux, et elles réjouissent.
La seconde raison que nous avons de lire La Chasse-galerie, c'est bien sûr l'intérêt des textes eux-mêmes. Les choses qu'ils évoquent - revenants, chasse-galeries et autres loups-garous - ont beau avoir complètement disparu de notre horizon mental dévasté par la télévision, elles ont peuplé celui de nos grands-parents et leur ont donné un sens du merveilleux, un goût de la surprise et de la fête qui allégeaient leur existence et, d'une certaine manière, les libéraient de la mort en les réconciliant avec elle, par le rêve, par la fascination du récit et, on l'oublie trop souvent, par le rire que provoquaient en eux les mésaventures de Fanfan, de Pierriche et de de Don Quichotte de chantier, Joe le cook, l'un des « parleurs » les plus drôles qu'on puisse rencontrer dans cette littérature parfois si triste qui est la nôtre. » (L'avis d'un connaisseur, de François Ricard, p. 5-6)
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