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La langue racontée : s'approprier l'histoire du Français / Anne-Marie Beaudoin-Bégin.

Par : Beaudoin-Bégin, Anne-Marie [autrice].
Éditeur : Montréal, QC : Éditions Somme toute, 2019Description :150 p. : ill. ; 21 cm.ISBN : 9782897940676 (br); 2897940670 (br).Sujet(s) : French language | French language -- Spoken French | French language -- Social aspects | Français (Langue) | Français (Langue) -- Français parlé | Français (Langue) -- Aspect socialClassification CDD :440.9 Ressources en ligne : Site de l'éditeur. | Vérifier auprès des bibliothèques uOttawa.
Dépouillement complet :
Préface : La norme et le gazon -- Introduction : Langue muable à usages multiples -- Chapitre 1 : Latinisation de la Gaule et invasions « barbares » : il est fou ce latin -- Chapitre 2 : Au nom de la patrie et de la fille : « naissance » d'une langue rustique -- Chapitre 3 : Du passage du latin au français, ou de la décrépitude des syllabes finales -- Chapitre 4 : Français parce que langue du roi ou langue du roi parce que français? -- Chapitre 5 : Le XVIe siècle : luxuriance lexicale et fretinfretaillements avec l'Italien -- Chapitre 6 : Le XVIIe siècle : Malherbe et l'Académie, ou la hache et le vernis -- Chapitre 7 : Le français en Nouvelle-France et la charge mentale des Filles du Roy -- Chapitre 8 : Le français, langue charmante, probante, géniale, prestigieuse, universelle, humaine -- Chapitre 9 : Au nom de la Révolution, tu accorderas tes participes passés -- Chapitre 10 : People avec histoire, littérature et insécurité -- Chapitre 11 : Tes vieux mots sont aussi vieux que mes vieux mots -- Chapitre 12 : Et si on regardait la bride du joual donné? -- Chapitre 13 : L'ognon et le nénufar, pour ménager la chèvre et le chou -- Chapitre 14 : Ce po pcq jai po mis dapostrophe que je ne suis pas capable d'en mettre -- Conclusion : Tout s'aveulit, mais pour qui? -- Postface / Valérie Lessard
Résumé : « Faire l’histoire d’une langue, c’est faire l’histoire des gens qui l’ont parlée, écrite, chantée, vécue. Un mot seul ne peut changer de sens comme par génération spontanée. Ce sont les personnes qui l’utilisent dans différents contextes qui, lui accordant de nouvelles connotations, ou le rattachant à une nouvelle réalité, inconsciemment ou non, lui donnent un nouveau sens. L’histoire de la langue française est faite de ces décisions arbitraires, de ces accidents de parcours, de ces concours de circonstances. Si le français a été la lingua franca de prestige pendant longtemps, ce qui fait qu’il en garde encore les rubans et les paillettes, il n’est pas que ça, et il n’a pas été que ça. Il a été aussi la langue des gens ordinaires, des gens dont on ne parle pas dans les livres. Mais ce sont ces gens qui ont contribué à faire du français ce qu’il est aujourd’hui. L’histoire du français, c’est aussi leur histoire. C’est notre histoire. Il est temps de nous l’approprier. Dans La langue rapaillée, Anne-Marie Beaudoin-Bégin détricotait le sentiment d’insécurité linguistique. Dans La langue affranchie, elle ouvrait la porte à l’idée de pouvoir se libérer du carcan trop serré de la norme prescriptive. Dans ce dernier livre de la trilogie, l’autrice nous enjoint de prendre possession de l’histoire du français, à nous l’approprier. Les trois ouvrages ont tous un message commun : la langue appartient aux gens qui la parlent, et nul ne devrait se sentir lésé dans son identité à cause de sa manière de parler. » (4e de couverture)
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Type de document Site actuel Collection Cote Numéro de copie Statut Date d'échéance Code à barres
 Livres Livres CR Julien-Couture RC (Teaching)
New Materials Shelf
Non-fiction LEC BEA (Parcourir l'étagère) 1 Disponible A030144

Comprend les références bibliographiques (pp. 145-150).

Préface : La norme et le gazon -- Introduction : Langue muable à usages multiples -- Chapitre 1 : Latinisation de la Gaule et invasions « barbares » : il est fou ce latin -- Chapitre 2 : Au nom de la patrie et de la fille : « naissance » d'une langue rustique -- Chapitre 3 : Du passage du latin au français, ou de la décrépitude des syllabes finales -- Chapitre 4 : Français parce que langue du roi ou langue du roi parce que français? -- Chapitre 5 : Le XVIe siècle : luxuriance lexicale et fretinfretaillements avec l'Italien -- Chapitre 6 : Le XVIIe siècle : Malherbe et l'Académie, ou la hache et le vernis -- Chapitre 7 : Le français en Nouvelle-France et la charge mentale des Filles du Roy -- Chapitre 8 : Le français, langue charmante, probante, géniale, prestigieuse, universelle, humaine -- Chapitre 9 : Au nom de la Révolution, tu accorderas tes participes passés -- Chapitre 10 : People avec histoire, littérature et insécurité -- Chapitre 11 : Tes vieux mots sont aussi vieux que mes vieux mots -- Chapitre 12 : Et si on regardait la bride du joual donné? -- Chapitre 13 : L'ognon et le nénufar, pour ménager la chèvre et le chou -- Chapitre 14 : Ce po pcq jai po mis dapostrophe que je ne suis pas capable d'en mettre -- Conclusion : Tout s'aveulit, mais pour qui? -- Postface / Valérie Lessard

« Faire l’histoire d’une langue, c’est faire l’histoire des gens qui l’ont parlée, écrite, chantée, vécue. Un mot seul ne peut changer de sens comme par génération spontanée. Ce sont les personnes qui l’utilisent dans différents contextes qui, lui accordant de nouvelles connotations, ou le rattachant à une nouvelle réalité, inconsciemment ou non, lui donnent un nouveau sens. L’histoire de la langue française est faite de ces décisions arbitraires, de ces accidents de parcours, de ces concours de circonstances. Si le français a été la lingua franca de prestige pendant longtemps, ce qui fait qu’il en garde encore les rubans et les paillettes, il n’est pas que ça, et il n’a pas été que ça. Il a été aussi la langue des gens ordinaires, des gens dont on ne parle pas dans les livres. Mais ce sont ces gens qui ont contribué à faire du français ce qu’il est aujourd’hui. L’histoire du français, c’est aussi leur histoire. C’est notre histoire. Il est temps de nous l’approprier. Dans La langue rapaillée, Anne-Marie Beaudoin-Bégin détricotait le sentiment d’insécurité linguistique. Dans La langue affranchie, elle ouvrait la porte à l’idée de pouvoir se libérer du carcan trop serré de la norme prescriptive. Dans ce dernier livre de la trilogie, l’autrice nous enjoint de prendre possession de l’histoire du français, à nous l’approprier. Les trois ouvrages ont tous un message commun : la langue appartient aux gens qui la parlent, et nul ne devrait se sentir lésé dans son identité à cause de sa manière de parler. » (4e de couverture)

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